Le malaise vagal :
Un dysfonctionnement du système vagal qui ralentit trop le rythme cardiaque d’ou malaise.
Signes annonciateurs
- Palpitations, bâillements
- Troubles visuels, bourdonnements d’oreille
- Sueurs froides, tremblements, bouffées de chaleurs
- Vertiges pouvant conduire à la perte de connaissance
Causes :
- Emotion forte, inconfort
- Douleurs, jeûne
- Angoisse, stress, phobie de la foule, station debout prolongée
- Vue du sang,
- Froid et/ou chaleur incommodante
Traitement :
En général ça passe très vite. Sinon allonger la victime et lui mettre les jambes en l’air à 90° en s’aidant d’un mur ou d’une chaise pour favoriser le retour sanguin vers le cœur.
En cas de malaise fréquents se rapprocher d’un psychologue.
L’Infarctus : Qu’est-ce qu'un infarctus du myocarde ?
L'infarctus du myocardemyocarde Muscle du coeur. est la destruction d'une zone plus ou moins étendue du muscle cardiaque. Il est la conséquence de l'obstruction d'une artère coronaire. L'existence de plaques d'athéromeathérome Lésion sous forme de plaque au niveau de la paroi interne des artères provoquée par l'accumulation de graisses et de dépôts calcaires. sur les parois des artères coronairesartères coronaires Artères qui assurent l'irrigation du muscle cardiaque. est à l'origine de cette maladie cardiovasculaire. S'il est impossible d'agir sur certains facteurs de risque, d'autres peuvent être réduits.
L'infarctus du myocardemyocarde Muscle du coeur., appelé aussi « crise cardiaque », est la destruction d'une partie du myocardemyocarde Muscle du coeur. (muscle du cœur). Il fait suite à l'obstruction d'une artère coronaireartère coronaire Artères qui assurent l'irrigation du muscle cardiaque..
Comment survient un infarctus du myocarde ?
Le myocarde, muscle du cœur a pour rôle de propulser le sang dans le corps. Pour accomplir ce travail, il est approvisionné en oxygène par les artères coronaires, artères qui assurent l'irrigation du muscle cardiaque.
L'infarctus du myocarde survient lorsqu'une plaque se détache, puis se déplace et s'immobilise dans une artère coronaire, artères qui assurent l'irrigation du muscle cardiaque. Un caillot de sang se forme autour de la plaque et interrompt l'apport de sang, privant ainsi le cœur d'oxygène. Cela entraîne la destruction d'une partie plus ou moins étendue du muscle cardiaque.
Les facteurs à risques :
- Age, le sexe, l’hérédité facteurs non modifiables
- Tabac, hypertension, diabète, surpoids (obésité), cholestérol facteurs pouvant être modifiés favorablement
- sédentarité, stress facteurs inhérents au mode de vie.
Les signes annonciateurs :
Apparition de douleurs prolongées spontanées :intense douleur dans la poitrine en arrière du sternum, serrant la poitrine, douleur qui peut se prolonger à la mâchoire, au bras gauche et parfois vers le dos et/ou le ventre ;
Un essoufflement, des sueurs, des nausées ou vomissements, un hoquet persistant, des éructations incessantes peuvent y être associés. Toute douleur persistante de plus de 30 minutes nécessite un électrocardiogramme.
Il est important de savoir interpréter au mieux les explications du malade sur la douleur ressentie ; s’il en a la possibilité, le laisser s’exprimer.
L’accident vasculaire cérébral
Chaque année, en France, 150 000 personnes sont victimes d'un AVC (accident vasculaire cérébral) qui laisse trop souvent de graves séquelles.
Une ischémie ou un hématome du cerveau donneront des signes cliniques variés. Ceux-ci dépendront du vaisseau concerné et de la zone du cerveau qu'il irrigue : le patient atteint peut présenter un léger trouble de la conscience ou un coma profond, il peut aussi présenter une céphalée (c'est-à-dire un mal de tête) plus ou moins sévère avec ou sans vomissements, une paralysie de tout un côté du corps, un côté du visage, ou seulement sur une portion du corps, des troubles de la vue, des troubles de la parole, du langage... Quelquefois, les signes sont extrêmement discrets et fugaces comme un léger trouble de la marche, une difficulté passagère à utiliser une main... On parle alors d'accident ischémique transitoire (AIT). C'est le cas lorsque le vaisseau concerné irrigue un petit territoire du cerveau ou lorsque le saignement est faible et rapidement contenu. Dès que les premiers symptômes apparaissent, il faut agir vite. Il s'agit même d'une véritable course contre la montre. Au-delà de quatre heures, il est beaucoup plus difficile et plus dangereux de dissoudre le caillot par ce qu'on appelle la thrombolyse. L'idéal est de pouvoir dissoudre le caillot dans la première heure, avant que l'infarctus cérébral ne lèse trop les tissus du cerveau, et ne laisse des séquelles trop importantes. On considère que chaque minute, ce sont 2 millions de cellules cérébrales (ou neurones) qui sont détruites. Faites le calcul vous-même. Chaque seconde compte ! ________________________